Biodiversité en alpage
Les territoires d’alpage sont des espaces naturels, ou « semi-naturels », pas ou très faiblement anthropisés. Ils se caractérisent par une très grande diversité de situations écologiques liées aux variations d’étages altitudinaux (montagnard, subalpin, alpin), d’expositions, de pentes, de sols, de formes de microrelief, ou encore de conditions climatiques.
A ce titre, ils sont donc composés d’habitats naturels variés (sous-bois, landes, pelouses, milieux humides…), abritent une très grande richesse floristique et faunistique, et sont donc le support d’une biodiversité remarquable. Cette richesse naturelle peut être notée à la fois à l’échelle d’un seul et même alpage, et plus globalement à l’échelle de l’ensemble des surfaces d’alpages des territoires alpins.
Tout l’art du pastoralisme est de savoir mobiliser cette diversité et cette complémentarité de milieux pour assurer l’alimentation des animaux sur une saison d’estive, tout en assurant le renouvellement de cette ressource sur le long terme et donc la préservation des milieux et de leur richesse.
Pour optimiser la prise en compte de ces enjeux dans les pratiques pastorales mises en œuvre, la FAI travaille en partenariat avec différentes structures techniques et scientifiques à même de préciser les fonctionnements écologiques des milieux et les enjeux environnementaux associés (INRAE, Parcs Nationaux, Parcs Naturels Régionaux, Fédération des Chasseurs de l’Isère, Conservatoire des Espaces Naturels 38, LPO…).
Les alpages abritent de nombreuses zones humides, support d’une très grande richesse écologique.