La gestion pastorale d’un alpage dépend de nombreux facteurs. Elle doit avant toute chose répondre aux objectifs premiers des éleveurs : assurer l’alimentation d’un troupeau sur l’ensemble d’une saison d’estive, en répondant aux objectifs zootechniques et en assurant le renouvellement de la ressource pour les années suivantes. 

Pour cela, les bergers doivent composer avec une diversité et une complémentarité de milieux et de ressources, et jouer sur des modes de conduites adaptés. 

Une bonne gestion pastorale repose en premier lieu sur un bon niveau d’équipement et une répartition adaptée de ces équipements sur l’alpage : hébergement des bergers, points d’abreuvement pour les animaux, parcs de soin et de tri, clôtures… 

Mais la conduite pastorale doit également intégrer de nombreuses contraintes plus ou moins prégnantes selon le contexte : assurer au mieux la protection des animaux contre la prédation par le loup, gérer l’interface avec les activités récréatives de montagne, répondre aux attentes de préservation de certains milieux spécifiques (zones humides, zones de reproduction du tétras-lyre…), trouver des marges de manœuvre en réponse aux conséquences du changement climatique… 

Pour faire face à cette complexité, la Fédération des Alpages de l’Isère propose des travaux de diagnostics, couplant expertise technique et action de concertation et de médiation, pour accompagner les alpagistes, collectivités locales et gestionnaires d’espaces naturels, vers une gestion durable des territoires d’alpages de l’Isère.